Azar'dheu

Azar est garçon ravagé par son histoire.  Pantin d'une famille adoptive cruelle, il fut souvent maltraité de diverses façon par cette dernière. Les tâches ingrates lui étaient toujours confiées. Au moindre faux pas de sa part, de lourdes réprimandes lui étaient administrées, Jusqu'au jour où il fut vendu par ses parents adoptifs à un noble sénile au sourire bien trop grand pour être honnête vers ses 12 ans. Il lui promis une vie sans souci avec une éducation, sans lui mentionner le prix de cet éden. 

Il s'échappa de sa vie misérable pour en trouver une encore plus sinistre. 
Certes les premiers jours furent chaleureux et accueillant, cependant lors de la 3ème nuit le vieil homme s'introduit dans la chambre d'azar. Ligoté en plein sommeil, sa défense ne fut que de courte durée. les sévices subits cette nuit là ne sont pas à vous décrire. Le lendemain, l'homme descendit avec lui pour le petit déjeuner, comme si rien ne s'était produit. 

"C'est le marché" furent les seuls mots de l'homme avant qu'ils ne prirent placent autour de la table. 

Les jours passèrent et s'accumulèrent, se transformant en mois, puis en années. Il passait encore pour un pantin, malmené par le monde et créé pour que les autres rient de son malheur. Peu à peu l'espoir d'un monde meilleur disparaissait dans les yeux d'azar. Jusqu'au jour où, pris d'une énième envie lubrique, le vieil homme fit castrer son souffre-douleur le jour de ses 18 ans.
" Tu n'es pas un homme, azar. Non, tu ne l'as jamais été, et tu ne le sera plus jamais". 

La torture accomplie fut comme la fin d'un rituel pour azar. Il fit écroué dans la chambre qui lui était allouée. 

Cette nuit là, quelque chose se brisa en lui. Le fin fil de raison encore subsistant se rompa. 

La suite est encore floue, une vitre brisée, un reflet de lame luisant sous une gorge à la peau flétrie par les années. Du sang, beaucoup de sang sur des draps de soie. Des affaires volées, de l'or, des ustensiles de douleur, des vêtements. 

Pas de retour possible, la nuit entourait déjà azar lorsque des cris effrayés retentirent dans la demeure du vieux noble. 

Et alors, lorsque le calme revint. Azar sanglota, pleura, hurla.  Puis prenant la dague encore ensanglantée de sa victime, il la retourna contre lui. Mais avant que la lame ne perce son coeur, il s'arrêta. Lâcha la lame et ria, il riait aux éclats. 

Puisque la vie s'était joué de lui tout ce temps, ne serait-ce t'il pas normal de rendre la pareille ? 

....aha..ehehehhe......Aha......AAAAAHAAHAHAHAH....