Pierrot le Bourre-Dieu

Un jour maintenant lointain, un enfant espiègle, comme beaucoup d'enfants, décida de braver un interdit imposé par ses parents.

- "Quel mal peut-il y avoir à visiter la forêt ?" demanda l'enfant.

- "Heyyyy vasy fè pa trotro l'malinois avec môa l'marmot è tu fé keske jtedirè ! Un pouin sé marr !" lui répondu affectueusement son père, grand amateur de crus vinicoles éclectiques et de brassages de céréales locaux.

Mais les enfants sont curieux ! Que n'est la vie d'un bambin espiègle mis à part une successions d’épreuves à relever et de tabous à questionner ?

Cependant, bien qu'inexpliquée pour notre jeune éclaireur, la sommation se ses parents n'en était pas moins fondée ! Et c'est sans surprise pour le lecteur de ce récit, que l'enfant s'égara dans cette forêt au bout de quelques heures d'aventures fantasmées.

Cette forêt ? Cette forêt a bien entendu un nom : le bois de Glandorn ! Et c'est ainsi que...

... Ni une ni deux, ce petit ravi se vit ravir par il ne sut qui !

Ce fut arrivé chez les Elfes Glandorniens qu'il saisi la fin de ce fieffés fainéant ! Devenir leur esclave sous hypnose !

Ah ! Pourquoi n'eut-il mieux écouté son père !
Et c'est ainsi que ce petit grandi, entravé de corps mais libre d'esprit.

C'est alors que ce fallacieux maléfice fut fini alors que son maître reçu sur la binette un bocal de cornichon facétieux, que notre héros, malgré l'emprise, laissa choir de son étagère.

- "Voilà l'occasion !" s'exclama cet enfant devenu grand.

Ainsi donc il s'offrit au ruisseau tout proche qui le fit sortir de la forêt. Après moults pérégrinations, nous retrouveront notre évadé s'efforçant à faire subsistance comme docker dans une cité toute proche.

Alors qu'il découvrit les joies de l'alcool ponctuant un travail harassant, il rencontrera un moine itinérant auprès duquel il s'épanchera sur son histoire. Ce religieux fut convaincu que son Dieu était à l'origine de cette évasion !

Après un rapide cours de Théologie et un peu de prosélytisme, l’homme le convint de devenir un aspirant paladin de son Dieu : Fuhala !

C'est ainsi que dernièrement, Pierrot, pris d'une idée saugrenue, s’inventa une croisade et  s’inscrit comme aventurier pour dispenser de fraîches idées à ces benêts  d’aventuriers...

-Entrer au service de Fuhala implique un renoncement total au choses matérielles.
-Il n'existe pas de relique de Fuhala.
-Ne t'étonne pas de tomber sur un paladin très peu enclin au "loot", sans y être réfractaire pour autant.

Je m'explique : l'idée n'est pas d'être contre la propriété d'objets mais plutôt de ne pas s'attacher aux biens que l'on trouverait