Fiche PJ Sardinalhuil

Sardinalhuil a plus le physique d'une humaine que d'une elfe avec ses cheveux brun clair, sa taille moyenne et ses cinq kilos en trop, il n'y a vraiment que ses oreilles légèrement pointues et son air hautain pour prouver qu'elle n'est pas la fille du voisin. Partisane du moindre effort, elle rechigne souvent à se laver et ses longs cheveux sont perpétuellement emmêlés. Par fierté, elle se rend tout de même présentable lorsqu'elle doit se rendre en ville ou rencontrer quelqu'un, dans les limites du minimum syndical et à condition que cela ne se fasse pas au détriment de son sommeil. Aucun risque de la voir cernée donc !

Sardinalhuil a eu une enfance relativement facile pour une demi-elfe. Son père, l'elfe Suzukil de la lignée de Bomotar tomba amoureux, après un début de vie bien rempli, de la fille d'un tavernier de Mliuej qui fut rapidement enceinte. La famille de la jeune femme lui tourna le dos. Sardinalhuil naquit un jour de beau temps et, compte tenu du nombre d'heures passées à dormir, fut un bébé facile. Cependant en grandissant elle découvrit l'accueil peu chaleureux réservé aux demi-elfes et devint une enfant capricieuse et susceptible. Ses parents eux aussi cibles de railleries décidèrent de s'installer loin de tout ça et Suzukil se souvint du charmant petit village de Fquiepou, ils trouvèrent une petite ferme non loin de là et Sardinalhuil continua à grandir entre ses deux parents en compagnie de ses deux petits frères. Cependant elle ne développa jamais un goût prononcé pour le travail et garda son mauvais caractère. Ce n'est pas qu'elle était stupide ou inapte, simplement elle aimait dormir et s'éduquer ou travailler lui semblait être une utilisation excessive de son énergie. Son oisiveté lui donna cependant le temps de développer un goût prononcé pour la bouffe et la boisson.Ses parents commencèrent à désespérer de la voir un jour quitter le nid familial, ou au moins de prendre part aux corvées... Jusqu'au jour où ils la mirent devant un ultimatum alors qu'elle s'éveillait à peine de sa troisième sieste : soit elle se mettait au boulot, soit elle partait à l'aventure avec un petit baluchon que sa mère avait déjà préparé ! Estimant qu'elle avait plus de chance de devenir riche (et donc de ne pas travailler) en terrassant des monstres qu'en cultivant un petit lopin de terre, elle embrassa ses parents, prit ses affaires et refit une petite sieste avant de partir sur les chemins. Elle espère bien s'enrichir rapidement pour ensuite partir s'installer à Dlulville.