Jean-Hippolyte Flandrin, l'anxieux

Jean-Hippolyte est né dans une famille bourgeoise de Waldorg. 
Son père, ex-aventurier s'étant réorienté vers une carrière militaire, était souvent absent du domicile Flandrin. Ainsi, Jean-Hippolyte, enfant unique, fut élevé majoritairement par sa mère qui le considérait comme la 8 ème merveille du monde. L'enfance d'Hippolyte aurait pu être heureuse sans l'anxiété perpétuelle qui le taraudait. Son naturel inquiet était encouragé par une génitrice qui considérait que derrière chacun de ses toussotements se cachait une fluxion de poitrine.
Arrivé à l'aube de l'adolescence, Jean-Hippolyte qui se destinait à une carrière de peintre, fut "repris en main" par son père (suivant ses propres mots), pour en faire un homme, un vrai.
Un faible talent naturel pour les arcanes et un goût pour les livres, lui permirent de rentrer dans une école de magie. Son père en choisit la spécialisation: le combat, supposant que cela guérirait son fils de son anxiété. Il n'en fut rien, Jean-Hippolye détesta chaque seconde de cet entraînement brutal et préférait de loin passer son temps libre à peindre.
A peine sorti, de l'académie, il fut lancé sur les routes par son géniteur pour lui former le caractère.