Henri de la Musette

Charles-Henri Rigobert Antoine de la Grande Musette de Cornetemps, ou simplement Henri de la Musette pour ses proches, est le 4e fils d'une famille de la petite noblesse de Varig-le-Feuillu.

Malheureusement pour lui, être le 4e fils d'une famille de la petite noblesse d'une bourgade excentrée et sans importance dans la Terre de Fangh, apporte un peu moins de prestige qu'être le paysan officiel du seigneur d'une ville comme Chnafon.

Orgueilleux, comme on l'est toujours quand on est noble, même de peu, Henri est donc bien décidé ! À quoi, me direz-vous ? Et bien à construire le destin mirifique propre à quelqu'un de son rang. Et décidé aussi à prendre un peu de distance avec le père de la belle Jeannette, qui n'avait pas prévu d'être déjà grand-père.

Henri est quelqu'un d'assez souple, il n'y a qu'une seule chose qui l'énerve, qu'on le prenne pour un bourgeois. Il déteste ses parvenus de nouveaux riches, pour qui l'origine n'est rien. Si la gloire se gagne dans le sang versé au combat, elle provient avant tout de ses nobles origines.

Et quand on est convaincu qu'on a un destin, mais que tout ce que l'on possède c'est un cheval, la seule solution en Terre de Fangh, c'est de partir le conquérir dans une trépidante vie d'aventurier.

Ses aventures le mène tout d'abord de Glargh à la forêt de Schlipack où il aide ses équipiers à transporter un œuf de dragon à travers les bois, pour remettre la brave bête à un dragonnier fantasque. Il gagne le surnom pompeux "d'éleveur de dragon", surnom qu'il s'est auto-attribué, "pour faire classe". Il repart néanmoins avec un splendide "balai à chiottes en forme de dragon qui gargouille quand on s'en sert".

Ensuite, il aide un groupe à Alaykjdu, ville riche et qui lui correspond et pour laquelle il résout une mystérieuse affaire de tongs. Il décide alors d'opter pour le surnom de "résolveur d'énigmes", mais fini par commencer à s'enrichir grâce à un juteux marché passé avec l'auberge locale, qui connaissait des problèmes d'évacuation d'égouts. En effet, il réussit à vendre son balai à chiottes et à organiser un marché de fournitures de toilettes en le dragonnier de Schlipack et l'auberge, moyennant une commission de 300 PO (qu'il partage avec un nain à la mémoire aussi longue qu'il a la taille courte). Il décide finalement de s'affubler du surnom de "gagneur de marché prestigieux" et commence à envisager l'avenir plus sereinement.

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