Guwbard, Nain Guerrier

APPEL DU TONNEAU (INT) : L'alcool attire le héros, s'il ne parvient pas à résister à son instinct de poivrot. Il devra passer une épreuve d'intelligence +4 pour s'en sortir... Ou décidera de s'adonner à la boisson, quitte à finir allongé dans son vomi. C'est vraiment la honte. Utilisation : en présence d'alcool, épreuve INT+4 du héros pour ne pas s'enivrer. Échec : le héros finit bourré. Rattrapage : à moins d'utiliser la force, on ne peut pas tenter de raisonner un ivrogne.

INSTINCT DU TRESOR (INT) : Le héros a du flair pour trouver les choses cachées, surtout quand elles ont de la valeur ! Cette compétence donne un bonus de +3 aux épreuves d'intelligence pour sentir les trésors et cachettes. Utilisation : +3 à l'épreuve INT sur une épreuve de fouille ou détection de trésor/cachette.

PÉNIBLE (INT) : Le héros est chiant, même quand il ne dit rien. Il agace les gens, aussi bien les aventuriers de sa compagnie que les personnages rencontrés au cours du jeu. Le Grand Vilain MJ peut lui demander de faire une épreuve d'intelligence dans ce genre de cas, pour savoir s'il se fait frapper ou non. Utilisation : en cours de partie, le MJ décide que le héros a été chiant et que ses compagnons sont fâchés. Le héros peut essayer de sauver la situation en réussissant une épreuve INT (sans quoi, il se fait frapper).

RADIN (CHA, INT) : Cette compétence est innée chez les Nains... Le héros radin disposera d'un bonus de +4 sur son épreuve de charisme pour marchander (dans la limite d'une remise de 20%, non cumulable avec d'autres bonus). En contrepartie, il devra passer une épreuve d'intelligence +4 quand il faut partager un butin ou une dépense avec le reste du groupe. S'il échoue, il y aura sans doute un conflit à régler ! Utilisation : +4 à l'épreuve CHA pour le marchandage, épreuve nécessaire INT+4 en cas de partage de butin (conflit).

TRUC DE MAUVIETTE (PR) : Le héros n'a pas mal, même quand il a mal. Il serre les dents et continue de faire son malin, parce que la douleur est une simple information. Le héros qui rit des trucs de mauviette dispose d'une protection naturelle de 1 point supplémentaire (PR+1). Utilisation : +1 au score de PR totale.

CHERCHER DES NOISES : À moins d'être surpris, le personnage qui sait chercher des noises frappe toujours en premier quand il se retrouve au corps-à-corps avec un ennemi. Ceci évite de confronter les scores de courage, et ça peut faire la différence contre quelqu'un qui a une plus grosse épée. Utilisation : le héros a l'initiative sur tous les combats au corps-à-corps.

BOURRE-PIF : L’art du bourre-pif consiste à taper n’importe comment avec les poings de manière efficace. Casser un bras ou se battre avec un tabouret rentre dans la compétence bourre-pif. Le personnage adepte du bourre-pif n'aura pas de malus à son score d'attaque, pourra utiliser la « table des critiques à mains nues » ainsi que les « coups spéciaux à mains nues ». Voir à ce sujet la page 13 du document des règles de base. Utilisation : pas de malus au score AT, dégâts de base 1D6, coups critiques, accès aux coups spéciaux.

Gwubard vivait dans une cité naine battit dans les montagnes au Nord-Est du bois de N'talamela en compagnie de son frère Baennor et de leurs parents. Un soir dans la masure familiale faite de pierre taillées et d'imposants piliers de pierre qui servaient à soutenir le plafond qui soit dit en passant avait été directement creusé dans le granit, lorsque Gwubard et son frère buvaient de la bière à n'en plus pouvoir tout en racontant leurs meilleurs blagues sur les elfes. Un garde fit soudain intrusion dans la maison, il avait l'air paniqué, il était à bout de souffle, il avait couru avec son armure de plate sur les épaules.

Une fois son souffle repris il dit : "Un éboulement a eu lieu dans la galerie N°458 de la mine N°17 , nous avons besoin de tous les nains disponibles pour aller secourir les blessés !"

Les deux frères firent pris d'un frisson, cette galerie était celle ou leurs parents avaient trouvé un filon de Berylium quelques jours plus tôt. Ils travaillaient pour extraire le minerais quasiment jours et nuits, quelques heures plus tôt après le repas, il étaient repartis pour y travailler.

Une fois sur les lieux de l'incident tous les nains étaient envoyés déboucher la galerie à l'aide de pelles et de pioches, les quelques nains qui avaient été dégager étaient en piteux état, certain avaient perdu un bras d'autre une jambe, rares étaient ceux qui n'avaient que des blessures superficielles.

Gwubard et Baennor cherchaient désespérément leurs parents dans les rescapés mais ils n'étaient pas présent.

Après quelques heures d'intenses recherches et de travail acharné dans le but de déboucher la galerie, d'autres éboulements surprirent les nains somnolants. A partir de ce moment-là, le nain dirigeant les opérations déclara que la galerie était trop dangereuse, qu'elle n'était pas praticable et que les recherches s'arretaient. Il rajouta d'une voix tremblante : "Je suis désolé pour ceux qui ont de la famille là dedans mais nous ne pouvons plus rien faire pour eux, demain cette galerie sera scellée."

En apprenant ça, les deux frères fous de colère et remplis de tristesse s'en prirent à lui, ils remettaient en question le jugement du chef qu'ils jugeaient trop hâtif.

Le chef des opérations fin de ne pas les entendre et se retira.

Face à cette décision qui paressait injuste aux yeux des frères ils décidèrent d'aller parler au seigneur de la cité, c'est ainsi qu'une dispute éclatât entre eux et le maitre des lieux, pour lui cette décision était la bonne alors que pour Gwubard et Baennor qui aveuglés par la tristesse ne pouvaient se résoudre à abandonner leurs parents c'était pour eux la seule famille qu'il leur restait cependant malgré tous les arguments utilisés, le seigneur ne flanchait pas. Au final la mesure prise par le nain organisateur resta la même.

Les deux nains se sentaient trahis par leurs compagnons, la nuit fut longue et douloureuse pour eux.

Le lendemain, Baennor s'était levé plus tôt qu'à son habitude, il faisait ses affaires, il avait décidé qu'il partirait avant midi.

Baennor savait qu'il ne reviendrait probablement jamais dans la cité qui avait bercée son enfance, c'est pourquoi il observait une derniere fois tout ce qui se trouvait autour de lui, une peinture attira son attention, il s'agissait d'un portrait, celui de ses parents.

Pendant ce temps Gwubard c'était réveillé. Lorsqu'il s'aperçu que son frère avait préparé ses affaires, il comprit, il ne pouvait pas le laisser partir, du moins pas tout seul. C'est ainsi après une longue discussion qu'ils décidèrent de partir ensemble.

Où ? Ils ne le savaient pas

Comment ? Ils n'y avaient pas réfléchis

Et que feraient-ils ? ils voulaient vivres d'aventure désormais, loin de toutes ces montagnes, loin de tous ces nains qu'ils avaient reniés, pour eux la mort de leurs parents fût vécue comme une sorte de trahison venant de leurs compagnons dans lesquels ils avaient entièrement confiance auparavant.



Lorsqu'il fût onze heures les deux nains se tenaient devant la grande porte, celle qui les conduirait vers un monde qui leur était inconnu, après tout il n'était quasiment jamais sortis avant ça, les seules fois où ils étaient allés au delà de l'enceinte de la cité, c'était pour aller chasser, et il ne s'étaient jamais aventurés très loin.

C'était le moment fatidique, ils devaient choisir entre rester où partir le plus loin possible, ils connaissaient les risques et les conséquences de leur acte mais la tristesse qu'il portait en eux ne partirait jamais s'ils restaient ici.

Au fond d'eux-même ils savaient qu'ils devaient le faire, mais la tristesse n'était pas la seule motivation de leur départ, ils avaient soif d'aventure et de trésors, Ce sentiment était encore plus fort chez Gwubard qui ne s'était jamais senti utile dans la cité à cause de sa maladresse.

Les premiers jours furent rudes mais nos deux frères se débrouillaient et étaient animés par leur envie de découvrir le monde.

c'est ainsi qu'ils se mirent à voyager à travers les terres de fangh.

Malheuresement pour eux ce périple fût brèf, en effet durant une nuit étoilées, dans une plaine ou nos héros c'étaient installés afin de se reposer une bête géante fit son apparition, une sorte de mouton... géant, ses cornes imposantes semblaient aussi pointues que des lances.

La bête dans un boucan épouvantable qui réveilla nos nains se mit à les charger, ils eurent à peine le temps de sortir de leur duvet avant que la bête ne piétine leur campement ne laissant derrière elle que quelques débris.

Nos deux frères vaillants comme personnes décidèrent d'affronter la créature qui se préparait à les charger de nouveau.

Afin de se mettre à l'abri ils décidèrent de courir vers un arbre qui se trouvait à une distance raisonnable, leurs jambes de nains ne le permettaient pas de courir à une vitesse exceptionnel et les bruits de pas de la bête chargeant derrière eux étaient de plus en plus proches quand soudain, à quelques mètres seulement de l'arbre, Baennor trébuchât sur un débris qui avait été projeté par ici lors du premier passage de la bête.

Il était alors trop tard pour que Gwubard lui vienne en aide, la bête était déjà au-dessus de lui, c'était fini, l'aventure s'arretait ici pour lui.

Gwubard après avoir vu son frère se faire piétiner par le monstre eu à peine le temps de se cacher derrière l'arbre.

Dans un fracas indescriptible la bête vint se heurter au tronc ce qui l'assomma.

Gwubard complètement désorienté par les évènements qui venaient de se produire commençait tout juste à comprendre que la seule famille qui lui restait, son frère était mort, écrasé par la bête étalée sur le sol de l'autre côté de l'arbre.

Dans un élan de rage, il brandit sa hache et alla la planter dans le cou de la créature au sol, comme pour évacué toute sa rage, il s'acharnait sur la pauvre créature à tel point que sa tête était presque détachée du reste de son corps.

Lorsque Gwubard sortit de sa trance, il pleurait, cette nuit là, il avait pleuré jusqu'a l'aube.

Lorsque le jour ce leva, il était de nouveau conffronté à un dileme, devait-il continuer son voyage ou alors rentrer ?

Après réflexion et quelques larmes, il décida qu'il devait continuer de voyager, car c'est ce qu'aurait fait son frère. Avant de reprendre la route il retourna voir la dépouille de son frère, c'est là qu'il s'aperçu qu'un morceau de la corne de la bête s'était cassée et était resté planter dans l'arbre lorsqu'elle les avait chargée. Il retira l'éclat de corne du tronc et il le rangea précieusement dans son sac comme dernier et unique souvenir de ce jour-là, le jour où il avait perdu son frère. Il apprit plus tard que la bête qu'ils avaient rencontré était en faite un Brébiphant.

C'est ainsi que Gwubard ère aujourd'hui dans les terres de fangh à la recherche d'un travail qui le ferait vivre afin d'assouvir sa soif d'aventure et par respect pour son frère défunt.