Mikaël Straganeski.
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Mikaël Straganeski.
Salut! voici mon deuxième personnage, un voleur à l'accent russe. Venant des territoires pourris à l'Ouest de Valtordu. Il est barbu et pas très intelligent ni courageux. Lorsqu'il croît avoir trouvé une personne en laquelle il peut avoir confiance, il lui demande simplement: Bras, coudes, genoux! et vous savez sûrement la suite...
Background: (Pour une certaine raison, c'est en vers, mais c'est pas grave)
Compétences:
Background: (Pour une certaine raison, c'est en vers, mais c'est pas grave)
- Spoiler:
Un étranger
entre dans la taverne, s’assoie à une table et commende un pichet. Il se trouve
alors à côté d’un homme ayant tout à fait l’air d’un paysan. L’étranger salua
l’homme, ce dernier était tout-sale et barbu. Il venait sans doute
d’entreprendre un long voyage.
L’étranger le
fixa et lui demanda :
-C’est quoi ton
histoire, l’ami?
Le barbu le
regarda bizarrement pendant un moment, puis dit simplement : Brras,
coudes, genoux!, en touchant ses genoux avec ses coudes. Cet homme avait en
effet un accent et des manières très étranges! L’étranger le fixa avec un
regard interrogateur, l’homme répéta son mouvement étrange.
L’autre, ne
comprenant toujours rien, décida de quand même effectuer cette action stupide
et inutile.
-Bras, coudes,
genoux, dit-il en imitant le barbu.
-Trrès bien,
dit l’autre décidément plus à l’aise à parler de lui-même. Ché fais fous
compter mon histoirre. (Il est à noter que toutes les fautes d’orthographe
présentes dans les discours de cet homme sont pour démontrer son accent,
disons, spécial…)
-Ché m’appelle
Mickaël Straganeski, ché fivais autrrefois dans un domaine, trrès, trrès loin
d’ici. À ce moment, l’étranger sentait déjà que le récit serait donc assez long
et pénible à écouter.
Mikaël reprit
donc : Tout allait trrès bien pendant un cerrtain temps, ché trravaillait
forrt, ch’aidais mon prrochain quand il en avait besoin et ch’éssayait
d’acquérrir le rrespect des chens qui m’entourraient.
Mais la choss
qui me ténait lé plus à coeurr était la pétite Natalia, la fille du
prroprriétairre du domaine. La pétite trravaillait comme couturrièrre, et il
faut dirre, en la voyant, elle a tout-dé-suite piqué ma curriosité! Héhéhé!
L’étranger se
força de rire à cette blague totalement médiocre et puis l’autre
enchaîna :
-Brref! Assez
d’humourr. Foyez-fous, Natalia était d’une beauté surrprrenante, elle avait
cette pairre de…
-Je vois,
répondit l’homme.
-Oui, et elle
afait aussi un trrès beau pétit…
-Oui!
J’imagine… enchaînez, je vous prie.
Mikaël fut un
peu surpris de voir l’homme aussi mal à l’aise en parlant de femmes. Il n’en
fit pas un plat et enchaîna :
-En té cas, à
chaqué fois qué ché la foyais, ché succombais à son charrme et ché passait mes
chourrnées à révasser à ses beaux yeux ferts, à ses long chefeux noirrs et…
vous voyez…
-En effet,
répondit l’autre.
-Oui, bon. Et
bien imaginez-fous qu’à cause d’elle, mon trravail au domaine n’était plus
trrès efficace! J’ai donc décidé, aprrès beaucoup dé réflexion, d’aller lui
fairre la courr. Ché suis arrifé un soir et ché lui ai chanté une chanson
d’amourr qu’elle a beaucoup apprrécié. Ché suis désolé, ché ne me soufiens plus
de la chanson.
Et alors il se
mit à chantonner des airs confus.
-Oui, bien
c’est bon là.
-Oui, peu
imporrte.
L’étranger
commençait à trouver son histoire totalement vide et sans intérêt et se trouva
lui-même stupide d’avoir demandé son histoire à un paysan paumé qui parlait
avec un accent incompréhensible.
-Donc,
foyez-fous, aprrès plusieurrs mois, Natalia et moi afions pensé nous marrier,
carr il semblait qué nous étions faits l’un pourr l’autrre :
«-Natacha,
marrrions nous, lui dis-je, je crrois qué notrre amourr peut aller plus loin
qu’une simple amourrette!
-Mais Micha!
Mon pèrre n’accèpterra jamais dé te laisser m’épouser! Il feut me marrier à un
homme rriche qui lui rrapporrtera beaucoup d’arrgent pourr ma main!»
Micha ne
comprenait toujours pas pourquoi un homme voudrait payer une grande somme
d’argent pour obtenir uniquement la main de sa bien aimée.
«-Chirrai
parrler à ton pèrre et nous pourrrons ensuite vivrre heurreux pourr toujourrs!»
avait-il dit avant de partir.
L’étranger
commençait à s’impatienter, puisqu’il trouvait cette histoire totalement bidon
et qu’il n’avait plus du tout envie d’entendre la fin de l’histoire.
-Oui, et
qu’est-il arrivé ensuite?, dit ce dernier.
-Eh bien, ché
suis allé foirr le pèrre dé Natacha pourr la lui demander en marriage, ché lui
ai dit à quel point ché l’aimait et ce qué ché poufais lui offrrir. Mais il ne
foullait rrien entendrre! À ce momment, Natalia arrriva et dit à son pèrre
qu’elle parrtageais mes sentiments et que j’aifait folé son cœur, ce qué ché
n’ai pas fait, ché fous assure! Ché n’ai chamais posé un tel acte!
-Non, mais
voler le cœur d’une femme est une expression, dit l’homme, vous l’avez mal
comprit, on ne vole pas littéralement le cœur d’une femme, ça veut dire qu’elle
est tombée en amour avec vous…
-Ah! Eh bien
son pèrre l’a prrit comme moi et il m’a cheté horrs du domaine en me
traitant : Foleurr! Foleurr! Brrule en enferr! Alorrs, suifant ses
conseils ché en effet décidé de devenirr foleur. Et me foici maintenant… tout
ce que Natacha me donna afant mon départ est ceci.
Il sortit alors un ourson en peluche qu’il
caressa longuement en jetant un regard triste sur ce dernier, on vit alors
quelques larmes couler de ses yeux, larmes qu’il essuya immédiatement.
Le pauvre homme
s’étant forcé à écouter ce récit stupide trouva le pauvre barbu pathétique. Comment
une mauvaise compréhension d’une expression pouvait mener à ce résultat? Et
surtout, l’homme avouait tout simplement être voleur et d’avoir un seul ami au
monde, ce dernier étant une peluche, en public, sans aucune honte, à un homme
qu’il venait de rencontrer dans une auberge pourrie.
De son côté,
Mikaël attendait une réponse de l’étranger qui avait mit sa face dans sa main.
Il avait totalement confiance en l’homme, confiance qu’il n’irait pas révéler
ses secrets au monde entier.
L’homme à la
capuche se releva enfin avec un air confus et il dit à Mikaël :
-Écoutez, je ne
sais pas trop quoi dire de votre histoire, sérieusement, je crois que vous êtes
le pire naze que j’ai vu de ma vie. Je vous conseille de faire autre chose de
votre vie, mon cher, partez à l’aventure par exemple, vous ne serez pas une
grande perte pour l’humanité. Il se laissa ensuite lourdement tomber sur la
table avec la tête entre les bras.
Mikaël suivit
son conseil et se leva, il sortit de l’auberge, un sourire au lèvres et une
bourse à la main.
Compétences:
- Spoiler:
-Méfiance;
-Appel des
renforts;
-Chouraver;
-Déplacement
silencieux;
-Détection;
-Serrurier;
-Fouiller dans les
poubelles
- Spoiler:
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Alas loquis lateis. Ça veut rien dire mais ça sonne bien...
Tharreck- Aventurier
- Localisation : Les territoires pourris. (Bras, coude genoux!)
Date d'inscription : 03/02/2013
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