Shakor ou comment passez de la gloire à la bouse

Prologue

Dans une taverne d'une ville sans nom.

"Dis moi tu vois le type là-bas?"
"Ouai le mage."
"Non pas lui l'autre."
"Le guerrier barbare?"
"Mais non tu es bigleux ou quoi ? Je te parle du type en noir là bas."
"Ben quoi c'est juste un Ranger de niveau 1 rien de bien méchant."
"Tu te trompes mon gars ce type est un putain d'assassin."
"Tu rigoles là?"
"Et ben non. Figure toi que je l'ai vu il y a quelques avec tout l’attirail, des dagues et des trucs de tueurs."
"Wow et il c'est passé quoi ? Parce que la il ressemble à un aventurier."
"Il a rencontré une fille."
Ils se sont mis alors à rire gorge déployé.

"J'en ai marre" dit Shakor en sirotant un verre d'eau.

Chapitre 1, la vie


Shakor de son vrai nom Pinpin vivait dans un village pittoresque non loin de la ville connue de Tulamor.
Second fils de fermier, il passait sa vie à travailler avec ses parents dans la bouse, le fumier et les porcs chose qu'il détestait tellement et qu'il n'hésitait pas à dire à ses parents. Qui lui répondaient alors à chaque fois.
"Retourne bosser ou on te file un coup de fourche dans le cul "
Il leurs disait qu'il voulait travailler en ville comme son frère, mais ses parents refusaient à chaque fois en prétextant un droit d'ainesse.

Lors de son temps libre Pinpin se faisait chier comme ce n’était pas possible. Il y avait rien à faire dans ce village pourri. A part chasser des poules, draguer les villageoises avec 8 de charisme et autant d’intelligence. Les seules fois ou il s'amusait c'était quand il venait faire chier et voler son frère milicien quand il était en permission.

D'ailleurs il détestait son frère (un peu normal quand celui ci vous tabasse à longueur de journée juste parce qu’il s’emmerde grave).

Lors d’une fin d'après midi lorsqu'il revenait au village, Pinpin aperçu son frère au loin. Il se baladait seul sur la route, mais il ne se dirigeait pas vers la maison comme d’habitude mais vers la forêt.

Ecoutant sa curiosité il suivit discrètement son frère. Après une longue marche celui ci s'arrêta près d'une souche d'arbre. Il s'approcha alors de celui-ci et retira une pelle puis se mit à creuser près d'un autre arbre.
Quelques longues minutes plus tard il déterra un coffre auquel il ajouta à la surprise de Pinpin une bourse pleine ensuite avant de fermer et recacher le coffre avant de partir.

Après avoir bien guetté son frère et attendu son départ Pinpin déterra le coffre et aperçu la plus belle chose de sa vie.
Le coffre était rempli de pièce d'or et contenait un lingot de berylium et surtout 10 magazines pornos.
Il ne savait pas comment son frère avait réunie une telle somme mais il s'en foutait.

Utilisant son ingéniosité il prit les pièces d'or et le lingot et remplie le coffre de pierre et de branches. Et prit les magazines en ne laissant que les couvertures.
Puis il s'enfuit avec son butin sans prévenir. Une fois chez ses parents il cacha dans sa chambre dans un fond secret connu que de lui ses nouvelles possessions honnêtement acquises.


Chapitre 2, la chance


Pinpin était content de son magot volé à son frère grâce à lui il pourrait entreprendre ce fameux voyage qu'il avait tant rêvé et surtout de pouvoir quitter son village de pécore.
Car il haïssait les pécores même s'il en était un et qu'il n'osait point se l'avouer et n'aimait pas les nains aussi (c'est une longue histoire d'ailleurs avec du fumier des cochons, de la bière et des nains).

Il commença alors à préparer ses affaires en secret quand un soir ses parents allèrent lui parler, la tristesse envahissant leur visage.
"Pinpin on a quelque chose à te dire?" dit son père.
"Qui-y-a t'il vous avez l'air grave?" Dit-il inquiet.
"Ton frère est mort, on l'a retrouvé décapité sur la route "Dit son père.
A ce moment là, sa mère éclata en sanglot.
Pinpin courut vers sa chambre, les larmes coulant sur ses joues. Mais il ne voulait pas les montrer à ses parents surtout à sa mère.

Le monde de Pinpin venait juste de s'écrouler. Il commença à regarder le plafond l'air abattu puis dit.

" C'est trop génial ça, c'est le plus beau jour de ma vie", Dit-il les larmes aux yeux.
"Se doit être un signe du destin".

Deux jours après ses parents retrouvèrent une lettre écrite par lui et remplie de faute d'orthographe.

Je pards j'veut pas devenir pécores come mon frère.
Pinpin

Son père se dit alors "Tu ne pourras jamais échapper à tes racines mon fils."


Chapitre 3, l'aventure


Pinpin était partit à Glargh, grâce à son défunt frère il réussit à payer un marchand pour l’emmener.

Le chemin se déroula sans encombre à part le fait qu'il fit voyage en plus avec quelques aventuriers de niveau 1 que celui ci avait embauché.
Sur la route il rencontrât un groupe de brigands que les aventuriers mirent en déroute Pinpin décida de mettre son courage et son habilité à l’épreuve en supervisant le combat. C'est-à-dire en se cachant dans le chariot comme une baltringue. Une fois les bandits mis en déroute ou en charpie (au choix) il aperçu le changement de niveau de l’elfette du groupe. Et surtout de l'augmentation de son bustier.

Cela lui donna alors l'envie de partir à l'aventure, mais il ne savait pas se battre. Il lui fallait alors un maître d'arme pour lui apprendre à faire des trucs utiles.
Voyant que guerrier c'était trop bourrin, ranger débile et qu’il ne souhaitant pas devenir un fanatique sans âme dévoreur de chatons et d’enfant. Il décida d’embrasser la carrière de serrurier silencieux itinérant autrement dit voleur.

Une fois arrivée à Glargh Pinpin partit rechercher un maître.
Il se perdit dans la ville, jusqu’au moment ou il trouva finalement une affiche dans un lieu louche qui lui permit de lire approximativement.

Maître Slovanski recherche un apprenti afin de lui enseigner ses connaissances de serrurier rôdeur. 500PO l’enseignement total.

Chapitre 4, le stage


Après avoir pris 6 heures à chercher l'adresse Pinpin se retrouva finalement à l'endroit du maître tant attendu. Il semblait avoir aperçu et entendu son frère au détour d'une ruelle, mais impossible, il était mort.

Il toqua alors à la porte de la maison de son futur maître.
Un homme ayant la quarantaine et une belle moustache grise ouvrit alors la porte et lui demanda
"C'est pour quoi?"
"Je suis ici pour devenir votre nouveau apprenti" dit Pinpin fièrement.
"C’est 800PO l’enseignement total."
"Je pensais que c’était 500 PO ? "
"Eh ben t’as mal lu "
"On peut négocier ? "
"Je ne négocie jamais, maintenant dégage"
"Je peut vous filer 10 magazines porno. "
"Vendu, entre mon apprenti"

La formation de Pinpin débuta alors
Il commença à apprendre à manier des dagues puis les déplacements silencieux, puis le tir avec des armes diverses et variés.
Son maître lui appris l'art et la manière d'écrire et l’éloquence.

Il commença alors à apprendre l’utilité des poisons et la constitution des humanoïdes.
A ce moment il commença à penser que quelque-chose n'allait pas dans sa formation de voleur, mais il avait déjà payé. Mais jamais on lui appris à désarmer des pièges et des serrures.
Quelque chose n'allait vraiment pas dans cette formation de voleur.
"Dites moi maître Slovanski C'est quand que vous m'apprendrez à crocheter des coffres?"
"Des coffres? Ici on ne croche pas les coffres, ici on backstab. Et pour la 10 nième fois c'est slovenski"
"Et merde" se dit-il intérieurement.

Plusieurs mois plus tard après une rude formation complexe au possible et des missions souvent foireuses.

"Maintenant mon apprenti tu es près pour ta première mission en solo."
"En solo, c'est-à-dire ? "
"Que je n’ai plus rien à t’apprendre, et que je ne serais plus là quand des morbaks infernaux te courseront. "
"Mais vous m’aviez demandé de ramener un string de prêtresse de slanoush de niveau 7, bordel"
"C’était pour tester tes aptitudes de diplomatie pauvre buse. Maintenant tu la fermes."dit-il énergiquement.
"Bien maître".

Son maître recouvra son propre corps d’une obscure cape noire et couvrit son visage avec une capuche noire.

"A partir d'aujourd'hui ton nom ne sera plus Pinpin mais Shakor, Parce que Pinpin est un nom ridicule. Maintenant relève toi mon apprenti."

Il lui tandis alors une cagoule noir avec un crâne dessiné dessus, puis lui dit.
"Un jour qui viendra peut être, jamais des hommes portant cette cagoule viendront. Ce jour là t’exécutera la mission qu’ils te demanderont. Est-ce clair Shakor ?"
"Bien...Mon maître" puis Shakor partit.
"Maintenant on ne se connait plus, compris ? "


Chapitre 5, la merde


Shakor avait bien négocié sa mission 600PO juste pour tuer quelqu'un et payez d'avance un bonus 300PO.
C'était tout bénéfique pour lui.
Il se dirigea alors vers le lieu ou sa cible devait passer.
Il se plaça dans un coin sombre une dague de jet durandil, empoisonné avec du Fulguria de Gzor à la main, prête à être lancé. Imparable.

Sa cible était un noble qui se baladait dans la rue avec 3 gardes du corps. Il mangeait du pain elfique. Quand soudainement un chat noir passa.
La réaction de sursaut provoqua l'avalement d'une bouchée travers. Le noble s’étouffa puis mourut comme une bouse. C’était une fin pitoyable.

Mais Shakor n'en croyait pas ses yeux. Il crut d'abord à une blague. Puis il vit que non. Heureux il partit réclamer sa récompense.

Content de sa première mission il partit fêter ça dans une taverne après avoir acheté le meilleur équipement disponible pour assassin.

Il entra dans la taverne et paya une tournée générale. Il buvait, buvait et vomissait.
Quand une femme plutôt mince au trait elfique allât lui parler. C'était une ou un elfe noir (de toute façon pour ils se ressemblent tous). Il avait appris à se méfier des ses gens, mais alcool et raison font mauvais ménage.
Après une longue séance de flirt l'elfe l'invita à l'étage pour une séance de 'travaux pratiques'.

Après une nuit mouvementée Shakor se réveilla alors attaché à son lit à poil avec une gueule de bois pas possible. Seule sa cagoule cachant ses parties génitales.
Il était désormais sans le sous et sans équipement, tel un pécore. La seule chose qu'il disposait encore était juste (non pas sa fierté) mais 50 PO juste de quoi se racheter des vêtements correctes et un couteau de poche pourri.

Shakor décida alors finalement de ne plus payer de tourné et se méfier de tout les non-humains.
"La vie est merdique" dit-il devant son verre de flotte.

Bien complet comme il faut et bien écrit ^^
Bien joué cher ami !