Perridoc Preuxjambon, semi-homme voleur
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Perridoc Preuxjambon, semi-homme voleur
Perridoc Preuxjambon, semi-homme voleur
"Mais pourquoi on me voit pas ?!" - Kasashi
Semi-homme de taille normale (aux alentours d'1m10), tignasse de cheveux bruns bouclés, yeux marrons aimables, bedonnant, et des pieds poilus bien comme il faut.

"Mais pourquoi on me voit pas ?!" - Kasashi
Semi-homme de taille normale (aux alentours d'1m10), tignasse de cheveux bruns bouclés, yeux marrons aimables, bedonnant, et des pieds poilus bien comme il faut.

- Background:
C'est par un beau soir d'automne que la famille Preuxjambon accueillit un nouveau membre en son sein. Le jeune Perridoc grandit dans une petite bourgade hobbite non loin de Terrineville, au milieu des collines verdoyantes parcourues de cours d'eau.
Son enfance se déroula sans anicroche, car le petit hameau était prospère et ne rencontrait que peu d’événements notoires. Élevé dans une famille de marchands, il reçut une éducation décente, et grandit dans un environnement protecteur et chaleureux. Bientôt, par la force de nombreux repas et collations, le petit semi-homme devint un adulte fier et indépendant (toujours aussi petit mais moins jeune néanmoins).
A l'heure de se rendre utile pour la communauté et assurer sa subsistance, Perridoc fut prit d'un grand trouble ; car en effet, la vie de semi-homme étant tout de même bien remplie (manger, dormir, manger, contempler le paysage en fumant de l'herbe à pipe, manger, etc...), celui-ci n'avait jusqu'alors aucune passion dont il puisse faire sa profession – car comme vous pouvez vous en douter, le village ne manquait déjà pas de cuistots, primeurs, éleveurs, brasseurs, taverniers... Mais le déclic, si j'ose ainsi dire, se produisit un soir d'hiver.
Perridoc était sorti de chez soi afin d'aller chercher quelques herbes dans son potager, pour agrémenter le second repas de début de soirée. Seulement, la grande porte ronde de sa demeure se claqua, le coinça à l'extérieur (sans doute un geste distrait de Mankdebol).
Et là, ce fut le drame.
Car en effet, à l'intérieur de la petite bâtisse, cuisait un soufflé, de ceux qui ne supportent pas le moindre aléa de cuisson, le moindre petit retard, sous peine de se crever et de s'aplatir irrémédiablement. Le semi-homme, paniqué, devait trouver une solution rapide afin de pénétrer par effraction chez lui. Par malheur, les volets étaient fermés, et pas moyen de défoncer la porte avec sa carrure ! Perridoc fut donc forcé de s'atteler au crochetage de sa propre serrure, à l'aide d'une petite cuiller en argent et d'un bâton de cannelle. Et là, miracle ! Après quelques minutes de tâtonnements, la porte s'ouvrit enfin. La soirée était sauvée : le soufflé, bien que pauvrement assaisonné, put être dégusté avec les honneurs qui lui sont dus, et de surcroît, cet incident permit au jeune hobbit de découvrir une nouvelle passion : les serrures. Leur mécanisme complexe et intriguant offrait un merveilleux challenge au semi-homme, chose qui était rare dans le mode de vie confortable de sa race.
Ainsi, pendant les quelques années qui suivirent, celui-ci fut amené à dépanner les malheureux qui, par trop-plein d'alcool, dispute conjugale ou perte de clefs, se retrouvaient bêtement à la porte. Il proposa également des services de pose de serrure sur garde-manger, qui se révélèrent très demandés. Mais alors que tout semblait aller pour le mieux, son existence bascula.
Un matin d'automne frisquet, alors que le givre recouvrait les pelouses et que le ciel étendait sa morne griseur (ou grise morneur, à voir), Perridoc préparait du thé, des œufs brouillés et un gâteau à la carotte pour son premier petit déjeuner. Il entendit alors des bruits étranges, qui lui évoquaient les voix provenant d'une fête estivale de la bière, manifestation fréquente dans son village. Seulement, comme je l'ai déjà dit, nous étions un matin d'automne (par ailleurs frisquet), et de plus, ces cris semblaient emplis d'une terreur tout à fait inhabituelle. Perridoc, n'ayant jamais entendu une telle frayeur dans la voix de ses semblables (en temps normal relativement à l'abri de tout problème majeur), entrouvrit sa porte discrètement afin comprendre ce qu'il se passait. Mais il découvrit alors l'horreur.
Une horde de bandits avait visiblement profité du caractère lève-tard des semi-hommes pour attaquer le village, et se livrait à présent à un pillage sanglant. Sous les yeux du hobbit, les brigands mettaient le feu aux maisons, massacraient hommes, femmes et enfants, et se passaient des objets précieux au milieu de la panique générale. Des malheureux furent abattus alors qu'ils tentaient de fuir dans des charrettes surchargés de nourriture, dans une volonté désespérée de sauver leurs provisions.
Perridoc assistait à cette vision macabre, figé, quand il vit un des bandits, dont la laideur impliquait un métissage à dominance clairement orque, se tourner vers sa demeure. Il claqua la porte, paniqué, et se cacha derrière un buffet au moment même où le brigand sortit la porte de ses gonds. Il s’avança, et sa laideur ne fit alors plus aucun doute, rehaussée par une odeur des plus déplaisantes. Arpentant la maison, il se mit à fouiller les différentes salles, en quête de butin ou d'une hobbite sans défense.
Voyant que l'hybride s'approchait d'une salle à la porte particulièrement solide, Perridoc prit son courage à deux mains, et s'approcha furtivement, aidé en cela par sa petite stature et faible poids. Au moment où le brigand passa le pas de la porte (en se baissant, évidemment), le semi-homme lui fit un croche-pied, le faisant s'étaler contre le plancher de la salle. Perridoc s'empressa ensuite de refermer la lourde porte et de fermer ses nombreuses serrures. Le bandit se mit à crier et frapper contre la porte, mais celle-ci tint bon. Le hobbit put alors se permettre de souffler... avant de réaliser qu'il avait enfermé l'hybride dans le garde-manger.
Après avoir rassemblé toutes les victuailles dont il était capable, plus des habits de voyage et autre équipement nécessaire à sa survie, il s'enfuit par une porte de derrière, laissant derrière lui le village de son enfance, ainsi que son innocence.
Livré à lui-même, il pleura la mort de sa famille et de ses compagnons, seul dans une auberge, pinte après pinte. Puis il décidé de partir à l'aventure, prenant parti de sa discrétion et de son talent en serrurerie, afin de parcourir le monde et voir périr par le fil de l'épée bandits et pillards de tous horizons. En espérant que ça ne lui fasse pas louper trop de repas tout de même.
- Parties:
- - 8/10/2014 : Partie meujeutée par Kasashi
- 11/12/2014 : Partie meujeutée par Galatae
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Where is the horse and the rider? Where is the horn that was blowing? They have passed like rain on the mountain, like wind in the meadow. The days have gone down in the West behind the hills into shadow.
How did it come to this?
Fafnir- Aventurier
- Localisation : Paname
Date d'inscription : 14/11/2014

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