Salazar Inénarrabilis
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Salazar Inénarrabilis
Salut,
Comme toujours si vous voyez un truc qui cloche sur cette feuille merci de me le signaler 

(tout l'équipement qui comporte un C devant est sur son cheval)
L’histoire de Salazar Inénarrabilis est particulière… Comme celle de tout aventurier me direz vous… Oui, mais ce qui fait que la sienne est particulière, n’est pas qu’il soit un aventurier, mais que justement il n’en soit pas un.
Salazar est un fils de bourgeois assez aisé de la ville de Fquiepou. Son père, un marchand haut elfe renommé, s’est amouraché le temps d’un entretien d’embauche, qu’il faisait passer pour une nouvelle domestique, de ladite nouvelle domestique, une humaine…
La vie étant la vie, et les choses fâcheuses étant toujours inattendus, cette domestique eut la mauvaise idée de tomber enceinte… Bien sûr cette dernière attendit d’être confirmée dans son poste pour l’annoncer.
Une fois devant le fait accompli, notamment par lui, le dos au mur, et le pantalon remonté, le père de Salazar n’eut guère d’autre choix que d’assumer ses batifolages…
Ce qui finalement tombait relativement à point puisque ne parvenant pas à avoir de descendant légitime avec sa femme, légitime, le père de Salazar éleva ce dernier comme son fils et non comme le bâtard qu’il était.
Salazar grandit ainsi dans le luxe et affirma son caractère hautain jusqu’à repousser sa propre mère… Cette humaine… Il se répugne de se savoir en partie de cette basse espèce… Mais il est très souvent obligé de remballer sa fierté devant les autres elfes… Les vrais elfes.
S’ennuyant fermement dans la charmante maison de son père, Salazar eut un beau jour l’idée de devenir aventurier. Ne connaissant rien à rien mais aimant se la raconter il se vantait très vite des exploits qu’il n’avait pas encore accomplis, et qu’il n’accomplirait sans doute jamais.
La femme de son père, qui n’est donc pas sa mère, mais que Salazar fait passer pour, n’appréciant guère son bâtard de mari… Euh… Non… Enfin peut être mais il n’en est pas ici la question… N’appréciant guère LE bâtard de son mari ; vit dans ce caprice de plus de la part de Salazar une bonne opportunité pour l’expédier le plus loin possible, vers une mort probable, misérable, et oublié de tous.
Elle était tellement excitée par cette opportunité qu’elle se chargea elle-même, au plus grand bonheur de son mari, qui lui, voyait enfin sa femme et son fils passer un peu de temps ensemble et devenir enfin complices, d’équiper Salazar pour partir à l’aventure.
Lorsque le jour du départ arriva, bien sûr tout le monde pleurait, son père, pour le déchirement de voir son fils partir ; la domestique, sa mère, voyant son unique fils s’éloigner ; et la belle-mère de Salazar, de joie, de voir enfin cet énergumène débarrasser le plancher ; tout le monde pleurait, sauf Salazar, trop fière qu’il était, tout de blanc vêtu, sur son beau cheval blanc, devenir enfin l’aventurier qu’il avait rêvé devenir.

Liloc- Aventurier
- Date d'inscription : 14/08/2016
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