Background de Deolia

[i]Un bruit assourdissant retentit dans sa chambre, apeurée, elle se lève et court vers la chambre de ses parents.
Les yeux dans le vague, apeurés eux aussi, ils accueillirent leur fille unique à bras ouverts.

Elle se recula et sourit. Finalement ce n'était pas de la peur qu'elle ressentait, mais de l'excitation. Elle aimait ces yeux-ci, l'air affolé de ses parents.

Un autre bruit assourdissant retenti, accompagné d'une lumière puissante, le temps d'une seconde puis ce fut le tour du feu de pointer son nez. Souriante, elle courut dehors. Le paysage de désolation qu'elle découvrit dans cette bourgade de 30 habitants fut un moment de pur bonheur. Le pouvoir ...

Détectant le sourire sur le visage de cette petite fille en robe de nuit, l'homme s'avança. le menton entre ses doigts, pensif.
"La relève" pensa-t'il

Homme : "Bonsoir ma petite, tu es seule ?"
Deolia : "mes parents sont là bas ! mais ils arrivent pas à bouger, ils ont peur ! c'est drôle !" dit-elle en pointant sa maison du doigt.
Homme : "Connais-tu Tzinntch ?"
Deolia : "euh non, je devrais?"
Homme : "Non non, bien sûr, ça te plairait de savoir comment on peut faire pour arriver à cela?" Il tendit le bras et montra tout autour de lui le hameau en flamme.
Deolia : "Oh oui ! et comment ! c'est facile ?"
Homme : "Hélas non ! C'est pour cela qu'il faut que tu laisses tes parents ici et que tu me suives."

Deolia tendit sa main sans un mot, main que l'Homme attrapa. Surpris de la facilité avec laquelle il avait convaincu cette fillette de le suivre, il se dit qu'il avait trouvé une perle rare. Elle ferait une bonne fidèle de Tzinntch.

De nombreuses années plus tard, Deolia quitta son temple, sa nouvelle maison, afin d'assouvir sa quête de pouvoir. Elle était maintenant "Aspirante de Tzinntch". C'est donc en robe noire qu'elle traverse les terres de Fangh.
Elle était bien consciente de son manque de pouvoir actuel. Pour assouvir ses désirs, elle devrait trouver des "compagnons".
A la pensée de ce mot, elle se mit à sourire. Des compagnons, ou des larbins ? Nous verrons bien !

C'est sur cette pensée qu'elle débuta sa quête du pouvoir.