Ypels - Sbire/concierge

Je vais vous conter l'histoire d'un gobelin chétif, pleutre mais agile et intelligent. C'est l'histoire d'Ypels, le gobelin qui voulait être ingénieur mais qui n'en a pas eu la volonté ni le courage.

Dès son plus jeune âge, Ypels avait montré deux grande faculté qui les suivront toutes sa vie : sa couardise et sa soif de démonter/remonter. Dès qu'il avait quelque chose entre les mains, il fallait qu'il cherche à comprendre comment ça fonctionne ou comment c'est conçu, en grand coup de marteau pour ensuite tout remonter. C'est d'ailleurs comme ça qu'est vite venu sa couardise, ayant pris l'habitude de se faire taper dessus à cause de sa curiosité.

Il vite compris que son point de vue pouvait être source d'ennuis pour sa propre personne et compris très vite qu'être d'accord avec le plus fort était souvent une bonne idée, comme tout faire pour se faire accepter par se dernier.
Il tenta au début l'humour comme moyen de rapprochement, mais les coups qui en résulteront lui fera comprendre qu'il fallait trouver autre chose. Après une longue réflexion de 2 minutes, il trouva. Si on rend plein de service au plus fort, on se rendra très vite indispensable.

Il appliqua donc son idée et les résultats furent au delà de ses espérances. Sauf que pour Ypels, tout bonheur s'accompagne de malheur, car très vite Yaglou, le gobelin qu'il servait, se fait tuer par une tribu d'orc.
Mettant toute sa lâcheté à l’œuvre, Ypels fit tout pour se faire engager par ses derniers, ce qu'il parvint à faire. Il s'occupa donc de faire à manger, nettoyer les latrines, réparer les pièce d'armures voir s'occuper des armes, ce qui était une sorte de bonheur pour lui.
Un jour, il alla voir le chef de la tribu avec une invention qu'il avait fait lors de son temps libre, il s'agissait d'une méthode pour ne pas faire ses lacets à base de graine de plante cousue d'un côté et de laine de l'autre. Après un coma de 3 jours, il abandonna très vite l'espoir de fabriquer ou d'inventer des choses et de ne faire que ce qu'on l'ordonnera, prenant le moins d'initiative possible, du moins pas à haute voix en tout cas.

La vie de larbin dans une tribus d'orc ayant moult désagrément, Ypels trouva tout de même un avantage : confronté à d'autres culture (celles des orcs et des cibles des orcs), il pouvait essayé d'apprendre sur eux, jusqu'à leurs langage. Au fil des ans, il maitrisa parfaitement l'orc et commençais à se débrouiller en commun grâce, entre autre, aux écrit pris sur les cadavres mais aussi de ce que disait les gens avant de se faire tuer ou pendant leurs (courte) détention.

Après 5 ans de bons et loyaux service, Ypels voulait s'en aller du joug des orcs, les jugeant trop stupide bien que gentil (est gentil ceux qui ne veulent pas le tuer à vue) mais se doutait que la démission ne serait permise que par la mort (la sienne ou celles des orcs). Un soir, il pris donc une décision, qui sera la seule décision courageuse qu'il pris de toute sa vie. Alors qu'il était encore de corvée cuisine, il en profita pour glisser des champignons "que si tu les touches c'est pas bien" afin d'avoir le temps de courir loin.
Le repas servis, il prétexta avoir des choses à réparer et alla préparer son barda en toute discrétion, n’attendant plus que les champignons fasse effet. Ce qu'il ne savais pas, c'est que les champignons était hallucinogène, et non mortelle ou juste provocateur de diarrhée, et il vit tout a coup un des orcs crier de peur et se jeter sur un de ses camarades pour l'étriper. S'en suivis une bagarre générale qui était l'occasion idéal pour le gobelin de prendre la fuite.
Pour la petite histoire, le chef orc survécus à la bagarre et ne trouvant pas Ypels, en a conclut que c'était sa faute et se jura de le tuer s'il le retrouve, ce qu'il fit trois jours plus tard en tombant par hasard sur un gobelin totalement étranger à cette histoire qui n'avais rien demandé à personne.

Ypels était donc lâché en pleine nature, ne sachant trop quoi faire seul et libre. Il se mit donc en quête d'un patron plus commode et plus réfléchit, car il s'était habitué à recevoir des ordre et cela le rassurait, la liberté étant beaucoup trop pesante pour lui.

Sa psychologie transpire dans sa bio, mais pour faire court :
Comme tout les sbires il est couard, lâche et dévoué, mais il est aussi fourbe et n'hésitera pas à changer de camps si c'est pour rejoindre le camps de ceux qui restent vivants, ou juste quitter son patron pour trouver mieux ailleurs. (souvent après la mort des coéquipiers)

Gobelin tout ce qu'il y a plus de classique, mis à part son visage déformé suite à de nombreux coup reçus.